20 octobre 2006
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16:46
François est à 130Kms de Quetta. Il vient de passer la barre des 10000 kms
Les 6 derniers jours ont été très pénible. En effet la traversée du désert s'est faite sans point d'eau durant la journée (il y a moins de villages qu'en Iran apparemment). Il fallait donc faire ses provisions pour la journée dès le matin d'où surpoids sur le vélo. La nuit il essaie de trouver une caserne de l'armée pakistanaise : il y est toujours bien accueilli et cela lui permet de dormir à l'intérieur et de refaire des réserves. Ces casernes se retrouvent à intervalle régulier sur la route, il a donc caler ses étapes plus ou moins en fonction d'elles.
Une anecdote :
Il y a 2 nuits, François est hébergé dans une garnison de l'armée pakistanaise. Une quinzaine de soldats partagent avec lui le baraquement et 2 gardent même sa chambre (il a une chambre individuelle, privilège de l'invité). Il ne s'est jamais senti aussi bien gardé.
Le matin, catatrosphe! le téléphone portable laissé dans la sacoche dehors a disparu.
Grosse colère du commandant qui se confond en excuses et convoque tous les soldats :
tous jurent sur le coran qu'ils n'y sont pour rien!
Fouille des chambres...rien!
Recherche dans l'herbe autour de la caserne...toujours rien!
Fouille des soldats par le commandant...rien de rien de rien!
Il est trop tard pour François pour repartir, il demande donc au commandant s'il peut rester une autre nuit. Le commandant l'accueil bien volontiers, toujours vexé par l'incident.
François va se coucher. Vers minuit on frappe à sa porte : le commandant a retrouvé le portable (François ne demande pas comment...) et le lui restitue, heureux de restaurer l'honneur de sa garnison!
François a donc repris sa route ce matin, vers une autre garnison et d'autres anecdotes...mais AVEC SON PORTABLE!
Les 6 derniers jours ont été très pénible. En effet la traversée du désert s'est faite sans point d'eau durant la journée (il y a moins de villages qu'en Iran apparemment). Il fallait donc faire ses provisions pour la journée dès le matin d'où surpoids sur le vélo. La nuit il essaie de trouver une caserne de l'armée pakistanaise : il y est toujours bien accueilli et cela lui permet de dormir à l'intérieur et de refaire des réserves. Ces casernes se retrouvent à intervalle régulier sur la route, il a donc caler ses étapes plus ou moins en fonction d'elles.
Une anecdote :
Il y a 2 nuits, François est hébergé dans une garnison de l'armée pakistanaise. Une quinzaine de soldats partagent avec lui le baraquement et 2 gardent même sa chambre (il a une chambre individuelle, privilège de l'invité). Il ne s'est jamais senti aussi bien gardé.
Le matin, catatrosphe! le téléphone portable laissé dans la sacoche dehors a disparu.
Grosse colère du commandant qui se confond en excuses et convoque tous les soldats :
tous jurent sur le coran qu'ils n'y sont pour rien!
Fouille des chambres...rien!
Recherche dans l'herbe autour de la caserne...toujours rien!
Fouille des soldats par le commandant...rien de rien de rien!
Il est trop tard pour François pour repartir, il demande donc au commandant s'il peut rester une autre nuit. Le commandant l'accueil bien volontiers, toujours vexé par l'incident.
François va se coucher. Vers minuit on frappe à sa porte : le commandant a retrouvé le portable (François ne demande pas comment...) et le lui restitue, heureux de restaurer l'honneur de sa garnison!
François a donc repris sa route ce matin, vers une autre garnison et d'autres anecdotes...mais AVEC SON PORTABLE!