Shiras, derniere grande ville que je traverse en Iran. C' est la ville des poetes entouree par les montagnes, il flotte toujours sur Shiras une nonchalance meridionale. Ici les gens sont moins speed et la circulation moins hysterique que dans les autres grandes villes...
Merci a Ali qui a "organise" mon sejour a partir de Paris. Merci a Reza et a la famille Hamidi pour leur acceuil. J' ai pu enfin boire du vin (chuttt!) chez Medhi, 2 mois d' abstinence et j' en avais oublie le gout ... C' est comme la pluie, pas vue depuis 3 mois: le ciel bleu tous les jours ca finit pas etre lassant. Parfois je dis aux iraniens " Il fait beau aujourd'hui hein?" , c'est probablemen la question la plus stupide qu' ils n' aient jamais eu...
La pluie c'est pas pour demain, pratiquement 1700km de desert jusqu' a Quetta au Pakistan. Je me sens un peu comme avant la traversee du desert de Gobi a Ulan Bator il y a 10 ans et c' est bien sur excitant de ne pas trop savoir ce qui va se passer. Pierre (le vieux Pilote) va etudier la route et me donner des infos. La femme de Medhi a sa famille a Kerman au milieu du parcours, ca fera une bonne halte et comme d' habitude d' autres contacts arriveront en chemin... Les iraniens ne me laisseront pas crever de faim sur le bord de la route meme si c'est Ramadan pour encore 25 jours... Les Coffee Net et les antennes de telephone mobile ne vont pas courrir les rues dans le desert, donc pas de panique si vous n'avez pas de nouvelles!