9 avril 2008
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16:20
Nous sommes ce soir à Guidel aux portes du Finistère. 550 km en 6 étapes pépères depuis Bordeaux avec un temps superbe un peu frisquet le matin en attendant que le soleil monte dans le ciel. Pour moi c'est le grand luxe, j' ai mis mes bagages dans un camping-car et je dors aussi dedans pendant que 3 des 7 blaireaux se caillent sous leur tente. J' ai eu la surprise de découvrir des blaireaux high-tech: ils ont tous un super vélo neuf en carbone, un téléphone portable et on dispose de PC avec connexion WIFI! . Avant on s' arrètait pour un saut de chaine ou une crevaison, maintenant on s' arrète pour une sonnerie de ce putain de bidule!! " Allo c' est toi?", " Quel temps il fait à Brest?" ( il pleut évidemment, pourquoi poser la question?) " Ah ben ici il fait beau et tout va bien..." ; Après cet échange hyper constructif on peut enfin reprendre la route en attendant le prochain appel. Comme d' habitude l' intendance est irréprochable, à midi et le soir il me suffit de mettre les pieds sous la table pour l' apèro suivi au pire du civet de canard.
Il ya deux jours, je sentais des coups de fil discrets qui cachaient (mal) une grosse surprise à venir: ce fut Yves Chalouin et Olivia que j'avais croisés en Thalande un certain 18 janvier 2006 et qui nous rejoignaient pour une journée de vélo ensemble, que de souvenirs échangés entre Marrans et Pornic!
Le soir à St Michel Chef-Chef, Nicole qui avait fidèlement suivi tout le voyage débarquait pour l' apéro avec 6 bouteilles de Muscadet suivie par Jipy et Z avec leus vélos pour nous accompagner jusqu' au Centre de Parachutisme de Vannes qui me réservait un acceuil que je ne suis pas près d'oublier. A quelques km du terrain, j' entendais le bruit familier du Pilatus en vol alors que le Centre était normalement fermé. Mon parachute était prèt dans son casier ( Merci Gégé et Jean-Pierre) pour un saut à 10 au-dessus du Golfe du Morbihan au soleil couchant. Pierre Cavalin qui m' avait été d' un grand secours en tant que routeur particulièrement dans le désert du Balouchistan pilotait l' avion et nous avons sauté à 4800 mètres d' altitude qui correspondaient au plus haut col ( Col du Ticlio) gravi dans les Andes.
Le soir garnde fète et pasta party au bar du Club.
J' ai l'impression que rien n' a changé, que je suis parti autour du monde hier et que le voyage a duré une nuit...
Published by francois pouliquen