10 février 2008
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17:08
Hier encore un vent d' Est d'enfer entre Guelmin et Sidi-Ifni. Le vent de face et le vent arriére on arrive a gérer, mais le vent de coté c' est beaucoup plus difficile surtout avec des sacoches qui offrent une prise au vent trés importante. C' est un peu comme naviguer au prés sur un voilier ou une planche a voile. Le vélo est trés penché du coté d'ou vient le vent et il faut tenir trés fermement le guidon pour garder le cap. L' adhérence des pneus sur le bitume joue le role de la dérive. Hier dans un passage trés exposé entre 2 montagnes, le vent latéral était si fort que le pneu avant a soudain perdu son adhérence et le bateau Magic sans dérive est parti a l' abattée avec une accélération incroyable; je suis parti dans le décor a grande vitesse, grosse gamelle inévitable...
Nuage de poussiére, douleur partout: 2 voitures s' arrétent et 3 marocains arrivent en courrant; en voulant soulever le vélo pour me dégager ils ouvrent par mégarde la sacoche de guidon qui se vide instantanément avec la violence du vent. Je vois s' envoler passeport, cartes, press-book et 10 billets de 200 dyrrams que je venais de prendre au distributeur.... Heureusement il y a une haie de cactus 50 métres plus loin qui arrétent les papiers, 2 des marocains vont a la ceuillette et raménent tout ce qu' ils peuvent, on fourre le tout en vrac dans la sacoche, le vent est en furie et on doit s' accrocher pour ne pas ne pas décoller...
Rien de cassé pour moi, seul le coude en sang et du "vernis" de parti, Magic est indemne aussi.
Retour au calme a Sidi-Efni, je fais le bilan de la sacoche; il ne manque rien, tous les billets sont la. Je bénis le ciel de n' étre pas sorti de la route dans le secteur de ravins quelques kilométres plus loin.
Encore 2 jours en duo avec Bruno, puis chacun sa route; il monte tout droit vers Essaouira et moi je prends a droite vers Taroudant. Une aubaine de s' étre trouvé a deux durant cette semaine trés éprouvante.
Nuage de poussiére, douleur partout: 2 voitures s' arrétent et 3 marocains arrivent en courrant; en voulant soulever le vélo pour me dégager ils ouvrent par mégarde la sacoche de guidon qui se vide instantanément avec la violence du vent. Je vois s' envoler passeport, cartes, press-book et 10 billets de 200 dyrrams que je venais de prendre au distributeur.... Heureusement il y a une haie de cactus 50 métres plus loin qui arrétent les papiers, 2 des marocains vont a la ceuillette et raménent tout ce qu' ils peuvent, on fourre le tout en vrac dans la sacoche, le vent est en furie et on doit s' accrocher pour ne pas ne pas décoller...
Rien de cassé pour moi, seul le coude en sang et du "vernis" de parti, Magic est indemne aussi.
Retour au calme a Sidi-Efni, je fais le bilan de la sacoche; il ne manque rien, tous les billets sont la. Je bénis le ciel de n' étre pas sorti de la route dans le secteur de ravins quelques kilométres plus loin.
Encore 2 jours en duo avec Bruno, puis chacun sa route; il monte tout droit vers Essaouira et moi je prends a droite vers Taroudant. Une aubaine de s' étre trouvé a deux durant cette semaine trés éprouvante.