12 septembre 2007
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01:23
L´union fait la force dit-on, c´est vrai pour le vélo aussi! Dès le premier jour de la piste infernale j´ai rencontré Yukito et on a fait toute la piste ensemble, on a rencontré quelques jours plus tard Marcos le "grand Suisse" qui s´est joint aussi a nous pour faire une super équipe Helvético- Franco- Nippone, moyenne d´age: (22+37+61) /3=40! l´age canon pour faire du cyclo-tourisme. Plus rien ne nous a résisté et on est dans 2 jours a Cusco: 1200km depuis Lima dont 550km de piste..

Les nombreux japonais déja rencontrés sur la route étaient gentils, souriants, timides, inexpérimentés a vélo mais très endurants et courageux , Yukito est tout ca sauf timide et malgré ses 22 ans seulement il a pas son pareil pour amuser la galerie! Il a débarqué a Quito en Equateur il y a 2 mois avec un petit sac a dos pour tout bagage, il voulait découvrir des pays ou " on travaille pour vivre au lieu de vivre pour travailler comme au Japon! ". Il a acheté un vélo a 250 euros et 2 sacs de voyage qu´il a fixés avec une planche sur un porte-bagage, il a fait un stage de 1 mois d´espagnol et il a pris la route sans GPS, ni compas, ni cartes, ni mème cuissard! Sacré Yukito.

Notre périple a travers les Andes a été difficile avec plusieurs ascencions entre 2000 et 4000 mètres, les descentes des cols dans la pierraille sont éreintantes et ne permettent aucun repos mais on a été largement récompensés. Combien de villages perdus avons nous traversés au milieu des poules, des cochons, des anes, des vaches, des brebis, des chevaux...? On était les 2 gringos (les blancs) et le chino ( tous les jaunes sont des chinois ici!). Un soir nous avons été pris par la nuit en pleine montagne et nous avons du marcher pendant 4 heures vers une ville qui n´arrivait pas car la piste était trop dangereuse avec notre faible éclairage. Les Andes étaient toujours là , grandioses et implacables, rien n´est facile, les distances sont effrayantes et la piste poussiéreuse et chaotique est juste au bord du ravin, sans aucune protection. On ne fait ces routes qu´une seule fois a vélo, comme ca on ne sait pas ce qui nous attend! Mais Bon Dieu qu´on est heureux de les avoir faites!
On est passé plusieurs fois a coté de ruines Incas mais elles ne nous intéressaient pas, on était a 100% dans le moment présent et les Andinos rencontrés dans les villages étaient pour nous plus importants que leurs ancètres d´il y a 600 ans.
Les nombreux japonais déja rencontrés sur la route étaient gentils, souriants, timides, inexpérimentés a vélo mais très endurants et courageux , Yukito est tout ca sauf timide et malgré ses 22 ans seulement il a pas son pareil pour amuser la galerie! Il a débarqué a Quito en Equateur il y a 2 mois avec un petit sac a dos pour tout bagage, il voulait découvrir des pays ou " on travaille pour vivre au lieu de vivre pour travailler comme au Japon! ". Il a acheté un vélo a 250 euros et 2 sacs de voyage qu´il a fixés avec une planche sur un porte-bagage, il a fait un stage de 1 mois d´espagnol et il a pris la route sans GPS, ni compas, ni cartes, ni mème cuissard! Sacré Yukito.
Notre périple a travers les Andes a été difficile avec plusieurs ascencions entre 2000 et 4000 mètres, les descentes des cols dans la pierraille sont éreintantes et ne permettent aucun repos mais on a été largement récompensés. Combien de villages perdus avons nous traversés au milieu des poules, des cochons, des anes, des vaches, des brebis, des chevaux...? On était les 2 gringos (les blancs) et le chino ( tous les jaunes sont des chinois ici!). Un soir nous avons été pris par la nuit en pleine montagne et nous avons du marcher pendant 4 heures vers une ville qui n´arrivait pas car la piste était trop dangereuse avec notre faible éclairage. Les Andes étaient toujours là , grandioses et implacables, rien n´est facile, les distances sont effrayantes et la piste poussiéreuse et chaotique est juste au bord du ravin, sans aucune protection. On ne fait ces routes qu´une seule fois a vélo, comme ca on ne sait pas ce qui nous attend! Mais Bon Dieu qu´on est heureux de les avoir faites!
On est passé plusieurs fois a coté de ruines Incas mais elles ne nous intéressaient pas, on était a 100% dans le moment présent et les Andinos rencontrés dans les villages étaient pour nous plus importants que leurs ancètres d´il y a 600 ans.