25 février 2008
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18:44
Beni Mellal entre Marrakech et Fes; cette grosse ville est a l' entrée des riches régions agricoles du nord, bien arrosée par les contreforts du Haut Atlas tout proche. Un petit aéroport où les francais ont pris l' habitude de venir sauter en parachute durant la saison hivernale en y amenant avions et équipements. Je suis arrivé de nuit dans l' hotel 4 étoiles où ils sont basés; plein de tétes connues car le parachutisme est une petite famille. Je n' avais pas vu de pluie depuis trés longtemps et il a suffi de vouloir sauter pour que les nuages arrivent....
10 sauts quand méme en 3 jours, ça m' a fait tout drole de retrouver cette ambiance aprés un an et demi d' inactivité: l' odeur du kéroséne et des pets dus a la dilatation des gaz avec l' altitude; les longues discussions et rigolades au sol où le niveau de bétises est souvent impressionnant mais on adore ca....Malgré une combinaison de champion du monde ( Mathieu Bernier ), reprise un peu laborieuse au niveau des sauts à cause du manque de pratique et de 5 kilos de graisse en moins mais toujours ce plaisir intense de se retrouver en chute libre avec des copains.
Dans l' avion j' ai souvent pensé à l' énorme décalage avec certains pays que j' ai traversés; le prix d' un saut équivaut pour eux à un mois de salaire et nous pleurons devant la baisse de notre pouvoir d' achat..En quittant le terrain de sauts aujourd'hui je suis passé devant des champs où de jeunes ouvriers agricoles ramassaient des carottes pour 3 euros par jour et vivaient dans la gadoue sous des tentes de plastiques. Et je me suis dit que le retour pour moi risquait d' étre difficile...
Monique doit me rejoindre à Fes avec son vélo dans quelques jours pour une remontée du Rif marocain et d' une partie de l' Espagne.
10 sauts quand méme en 3 jours, ça m' a fait tout drole de retrouver cette ambiance aprés un an et demi d' inactivité: l' odeur du kéroséne et des pets dus a la dilatation des gaz avec l' altitude; les longues discussions et rigolades au sol où le niveau de bétises est souvent impressionnant mais on adore ca....Malgré une combinaison de champion du monde ( Mathieu Bernier ), reprise un peu laborieuse au niveau des sauts à cause du manque de pratique et de 5 kilos de graisse en moins mais toujours ce plaisir intense de se retrouver en chute libre avec des copains.
Dans l' avion j' ai souvent pensé à l' énorme décalage avec certains pays que j' ai traversés; le prix d' un saut équivaut pour eux à un mois de salaire et nous pleurons devant la baisse de notre pouvoir d' achat..En quittant le terrain de sauts aujourd'hui je suis passé devant des champs où de jeunes ouvriers agricoles ramassaient des carottes pour 3 euros par jour et vivaient dans la gadoue sous des tentes de plastiques. Et je me suis dit que le retour pour moi risquait d' étre difficile...
Monique doit me rejoindre à Fes avec son vélo dans quelques jours pour une remontée du Rif marocain et d' une partie de l' Espagne.