14 août 2007
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01:10
La vérité n´est pas au bout de la route,
Elle est la route mème...
La Panamericana déroule son long rouleau de bitume sur 24000km de l´Alaska tout en haut jusqu´a la Terre de Feu tout en bas, en suivant la cote ouest des deux Amériques et en s´aventurant parfois dans la Cordillère. Depuis Bogota je suis souvent sur cette route et je l´aime bien malgré ses paysages souvent arides. Une largeur de 9 mètres avec des bas cotés parfois très bons , parfois inexistants...Les bus et les camions "tolèrent" les cyclistes entre les 2 lignes blanches s´il n´y a personne en face, mais en cas de croisement a notre hauteur il faut absolument dégager...le rétroviseur est très utile. J´ai fait plusieurs heures de route de nuit pour atteindre une ville mais j´avoue que ce n´est pas raisonnable.
Des rencontres de toutes sortes sur cette route: des marcheurs au long cours, des pénitents qui portaient une croix énorme, d´autres cyclistes ( Martin et Wendy de hollande), des camions qui s´arrètent pour que l´on monte a bord (interdit par le règlement!)... Des petits restos de temps en temps: Clémenté m´a offert le repas et j´ai signé son livre d´or réservé aux cyclistes, Léon (81 ans) voulait tout savoir sur mon périple et ..voulait garder mes lunettes!. Plein de croix aussi qui rappellent que cette route est dangereuse: gare au sommeil et aux ruptures mécaniques de véhicules poussés a bout.
Des professions de foi écrites avec des pierres sur la montagne.
Je suis a Lima dans 2 jours et je vais reprendre le chemin de la Cordillère après un petit stage d´Espagnol.
Elle est la route mème...
La Panamericana déroule son long rouleau de bitume sur 24000km de l´Alaska tout en haut jusqu´a la Terre de Feu tout en bas, en suivant la cote ouest des deux Amériques et en s´aventurant parfois dans la Cordillère. Depuis Bogota je suis souvent sur cette route et je l´aime bien malgré ses paysages souvent arides. Une largeur de 9 mètres avec des bas cotés parfois très bons , parfois inexistants...Les bus et les camions "tolèrent" les cyclistes entre les 2 lignes blanches s´il n´y a personne en face, mais en cas de croisement a notre hauteur il faut absolument dégager...le rétroviseur est très utile. J´ai fait plusieurs heures de route de nuit pour atteindre une ville mais j´avoue que ce n´est pas raisonnable.
Des rencontres de toutes sortes sur cette route: des marcheurs au long cours, des pénitents qui portaient une croix énorme, d´autres cyclistes ( Martin et Wendy de hollande), des camions qui s´arrètent pour que l´on monte a bord (interdit par le règlement!)... Des petits restos de temps en temps: Clémenté m´a offert le repas et j´ai signé son livre d´or réservé aux cyclistes, Léon (81 ans) voulait tout savoir sur mon périple et ..voulait garder mes lunettes!. Plein de croix aussi qui rappellent que cette route est dangereuse: gare au sommeil et aux ruptures mécaniques de véhicules poussés a bout.
Des professions de foi écrites avec des pierres sur la montagne.
Je suis a Lima dans 2 jours et je vais reprendre le chemin de la Cordillère après un petit stage d´Espagnol.